
Mais si je comprends bien, ton pouvoir de décision chez MMP a pris du plomb dans l'aile aussi ?
Alors que Nikolas Morcar, fondateur de la société Morcar Prod et jeune réalisateur, a fait parler de lui encore dernièrement en refusant de reprendre la présidence de son ancienne société, CinéJeuMag est allé à sa rencontre.
CinéJeuMag : Pourquoi avez-vous refusé le poste qu'on vous avait retiré il y a plus d'un an, alors que vous aviez fait savoir à l'époque que vous étiez déçu par cette destitution ?
Nikolas Morcar : En tout premier lieu, car je ne veux pas retravailler comme j'ai du le faire lors de mes derniers mois à la présidence de la société, mais aussi par fierté, car je ne suis pas une personne qu'on jette et qu'on récupère quand on le souhaite.
CinéJeuMag : Aujourd'hui, vous êtes passé à la réalisation, avec pour le moment un seul film qui a reçu des critiques mitigées, le scénario ayant plu mais la réalisation ayant déçue, et vous avez fondé une nouvelle société de conception d'affiches qui remporte un joli succès. Va-t-on vous voir encore quelque part où on ne vous attends pas ?
Nikolas Morcar : Qui sait ? Je peux encore vous surprendre.
CinéJeuMag : Des rumeurs racontent que vous pourriez intégrer la société MMP, d'autres parlent de Walden Vision, anciennement Warner Interaction, et quelques uns parlent encore de Walken Prod. Y a-t-il du vrai dans ces rumeurs ?
Nikolas Morcar : Je ne sais vraiment pas où vous allez chercher ce genre d'informations. Je n'ai reçu aucune demande de ces société, en tout cas. Mais si cela se faisait, pourquoi pas ? Du moment que je suis assuré de ne pas avoir à retravailler comme je l'ai fait les derniers mois à Morcar Prod.
CinéJeuMag : La société est plus discète à ce sujet, mais les studios MMP rencontrent des soucis du même genre que Morcar Prod.
Nikolas Morcar : C'est bien pour ça que je réfléchirais à deux fois avant d'accepter un contrat avec cette société, qui pourtant fait un magnifique travail. Par contre, une société comme Walden Vision, qui a toujours su aller au bout de ses projets malgré l'énorme risque (voir le risque à 100 %) d'échec commercial pourrait m'intéresser.
CinéJeuMag : Est-ce là un appel que vous lancez ?
Nikolas Morcar : Pas du tout. J'ai assez de travail entre ma nouvelle société et mon boulot de réalisateur, donc je n'ai pas nécessairement besoin de me remettre à la production.
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