Retour de la Nawak Arts Prod!

[Nawak Arts Prod]

Définitivement ruinés après avoir claqué tout leur fric aux Bahamas, les producteurs de la Nawak Arts Prod ont décidé de réouvrir leurs bureaux de Fundanse afin de se refaire une santé financière et de rembourser leurs créanciers.

- Ca ne va pas du tout, Roger... On peut pas balancer ça comme communiqué de presse...
- Bah quoi? C'est la vérité, non?
- Ouais bah faut l'emballer, la vérité, faut arriver en winners! Y'a une manière de présenter les choses quand même! Attends...

Après quelques années de retraite spirituelle, afin de méditer sur le sens du vrai cinéma, la Nawak Arts Prod réouvre enfin ses studios de Fundanse, forte des enseignements passés et désireuse de transmettre une nouvelle vision artistique.

- Ah! Et comme ça?
- ...
- T'es difficile hein!
- Nan mais c'est pas ça Bernard, mais ça fait pas super américain... Le cinoche, c'est américanisé, ça...
- Quoi, genre tu veux que je t'appelle Rodgeure?
- Parfaitement!
- Je te préviens, si tu fais ça je me rebaptise Bernie! Américain, américain... Alors on n'a qu'à dire:

Après s'être consacré quelques temps à son ranch au Texas, au contact avec la nature et à sa famille nombreuse, la Nawak Arts Prod revient enfin à Fundanse!

- Ben voilà, c'était pas si compliqué!
- Il me reste un doute quand même...
- Je vois pas du tout ce que tu veux dire...

[Nawak Arts Prod]

Le premier film de la Nawak Arts Prod sera donc un policier postal, genre trop méconnu du grand public et qui mérite pourtant les honneurs.

Mamie Thérèse est fière d'elle: cette année, elle a enfin décidé ne plus offrir un pull tricoté main à sa charmante petite-fille de 22 ans, Dakota. Non, elle est branchée, elle est "in", elle est à l'ère moderne: elle va lui envoyer un beau billet de dix euros par la poste! Avec ça, la jeune Dakota pourra faire des folies! Eperdue de reconnaissance, elle ne pourra que venir tous les dimanches à Plouc-le-Guerec partager une bonne tarte aux oeufs, loin de l'agitation de la grande ville où elle travaille. Ravie de son stratagème diabolique, digne des plus grands épisodes de Derrick, Mamie Thérèse boitille jusqu'à la poste, et de sa plus belle écriture, envoie un recommandé avec accusé de réception.



Hélas! Le centre de tri où passe le courrier emploie en intérim Bobby, que la conscience professionnelle n'étouffe pas. Dix euros, c'est justement ce qui lui manque pour offrir l'intégrale de Larc Mévy à Gina, sa blonde et plantureuse compagne. Il n'hésite que pour les besoins de l'intrigue, et en un instant, les dix euros et la carte de voeux de Mamie se retrouvent dans sa poche, ni vu ni connu.



Quelques jours plus tard, Mamie boitille de nouveau jusqu'au bureau de poste local, histoire de se plaindre que tout de même, ce n'est plus comme avant, la poste! Déjà 10 jours qu'elle a envoyé sa lettre, et toujours pas d'accusé de réception! La pauvre Dakota guette sa boîte aux lettres comme l'arrivée du Messie, et rêve chaque nuit de chèques au montant faramineux. Le facteur compatit, et commence à passer quelques coups de fil... Jusqu'à se décider enfin, à tenter le tout pour le tout en appelant ce service trop méconnu: le service d'enquête interne et de répression. Trevor Horpak, inspecteur à quelques jours de la retraite, comprend tout de suite que c'est une affaire pour lui, peut-être sa dernière, et se jure de retrouver la carte avec les petits chiens, et le billet perdu. Il enfile son panama, éteint son cigarillo, et après un monologue sur la solitude des détectives (apparemment il se prend pour un mélange de Sherlock Holmes et de Navarro), franchit la porte de son sanctuaire.



Une course-poursuite hallucinante démarre entre Bobby, traqué, en proie à une paranoïa grandissante, et Trevor qui se consacre corps et âme à sa capture, entre deux coups de fil de Mamie Thérèse qui trouve que ça n'avance pas vite et lui parle de l'état du climat et de sa jeunesse (mais pourquoi est-ce qu'on lui a donné son numéro privé, à celle-là?).



Aussi haletant qu'un épisode de Derrick, aussi passionnant que les Feux de l'Amour, aussi drôle que le journal de 20h: Accusé (de réception) est un premier film en caméra à l'épaule (caméra offerte au réalisateur par sa mamie, justement, pour son anniversaire), mettant en scène de jeunes acteurs talentu... euh, de jeunes acteurs.

Sortie en salles le 30 octobre 2027.

- Rassure-moi, t'étais bourré quand t'as accepté de financer ça, Rodgeure?
- Mais tu te crois où bon sang, comme si j'avais le choix! J'ai les huissiers aux fesses, mon vieux! Et je te parle même pas de la pension des gosses!

[Pattou]

Re-bienvenue à Fundanse alors !!

[Sum Prod]

nawak de retour ? Mais c'est génial ! ravi de vous revoir !

[Athie]

Welcome, welcome, welcome!
Ravie de voir qu'un producteur qui nous avait quitté revient à FD!

[Frost Films]

Ouiiiiiiiii de la bonne concurence en plus ^^ FD commence a ressortir de l'eau !! ^^

[Altaïr]

Bon retour à FD Nawak .

[Mr.Cole]

Bon retour sur Fundanse même si je ne connaissait pas la Nawak Arts Prod avant mon arrivé.

[cronos]

Bon retour sur FD

[Nawak Arts Prod]

- T’as vu les chiffres mon vieux ? T’as vu ces chiffres ???
- Un peu que je les ai vus ! J’ai acheté une pleine boîte de Ferrero Rocher pour fêter ça !
- On est bons, mon Rodgeure, on est bons, là ! Faut songer à la suite maintenant… Un truc qui va nous rapporter de l’argent, un truc facile à tourner…
- Ah ouais je vois... On revient aux recettes de base, c'est ça? Filles à poil et humour à la con?
- Complètement! Un teen-movie mon vieux! Il nous faut un teen-movie! C'est CA qui va décoller!

La Nawak Arts Prod remercie le public et la critique pour l’accueil chaleureux réservé à « Accusé (de réception) », et a le plaisir de vous présenter son prochain film, un teen-movie hilarant : « Vacances à Boobs Island »!

Durant les derniers jours de cours, Josh se la ramène grave. Et il y a de quoi! Ca fait deux mois qu'il a réussi à emballer la fille la plus cool du lycée, la mieux roulée, celles que tous les mecs regardent passer avec une langue pendue façon Tex Avery! Elle s'appelle Johanna, elle est d'un blond aérien, a un sourire éclatant et des courbes, mon vieux, des courbes! C'est bien simple, Josh est fou d'elle. Et de ses seins, il faut bien l'avouer. Même si un problème l'empêche de fermer l'oeil la nuit. C'est que voyez-vous, ils n'ont pas encore... Enfin l'occasion ne s'est pas présentée de... Ca fait deux mois, oui, et pourtant rien de...

Aucune relation sexuelle à l'horizon, c'est vrai. L'adorable jeune fille s'est à peine laissée papouiller et caresser maladroitement. Elle est si timide, encore! Mais les vacances arrivent, pleines de promesses! Et c'est les yeux dans le décollet... euh, les yeux dans les yeux, que Johanna lui annonce, la voix vibrante d'émotion, que pour la féliciter de ses excellents résultats scolaires, ses parents ont décidé d'inviter le jeune homme à partir en vacances avec eux à Georgia Beach.

Waouw! Recontrer les parents de Johanna, si vite? Mais comment résister à l'appel de ces interminables nuits à deux? La chaleur, leurs peaux moites... L'imagination de Josh s'est déjà emballée alors qu'il lui bredouille un "oui" enthousiaste. La veille du départ, il appelle tous ses potes pour se la raconter encore un peu, choisit avec soin ses sous-vêtements les plus classes, et s'endort difficilement, troublé par tant de bonheur à venir.

Au bout du trajet, après quelques heures de route à supporter la conversation des parents méfiants de Johanna, Georgia Island apparaît enfin à l'horizon.

Et c'est le drame. L'apocalypse.

Mais comment aurait-il pu se douter que sa petite amie et ses parents partaient pour des vacances nudistes, bon sang!

Bien loin de l'île calme dont il avait rêvé pour emballer définitivement Johanna, il se retrouve assailli par la vision de dizaines de paires de nichons... C'est Boobs Island ici, les mecs!

Des situations hilarantes (au moins trois scènes de camouflage d'érection!), des corps jeunes et huilés, une tension sexuelle à son comble et des beaux-parents nus et envahissants: l'épopée estivale de Josh ravira tous les ados en mettant le feu à leurs hormones et en les faisant rire bêtement tout au long de ce film exceptionnel.

- T’es le meilleur, mon Bernie.
- Moi aussi je t’aime, Rodgeure!

[infinity]

Bon retour ! (un peu en retard mais bon...)

[Nawak Arts Prod]

- Tu veux un autre cigare?
- Non merci, c'était mon septième... Encore du champagne?
- Ah bah écoute, pourquoi pas...

La Nawak Arts Prod tient à remercier sincèrement la critique et le public pour le succès exceptionnel de "Vacances à Boobs Island" qui, avec plus d'un million d'entrées est le seul film de série Z classé dans le top ten, dont il occupe la troisième place. Face à ce record, des négociations pour une suite seraient en cours.

- J'ai envoyé les gosses à Disneyland toute une semaine. Mon ex va en crever de rage.
- Ca lui apprendra à te réclamer les pensions impayées! A la tienne! C'est quoi, notre prochaine sortie?
- Gamins meugnons, cadre authentique, virus mortel.
- Ah! Ouais, je me souviens.

Novembre 2047. Un mystérieux virus décime l'humanité. Les nouvelles alarmantes s'enchaînent au journal télévisé: l'Europe est touchée la première, puis l'Asie, l'Amérique... Il est question d'une fièvre hémorragique surprenante, qui commence comme une banale grippe intestinale. Les malades, de fort mauvaise humeur, se cloîtrent dans leurs toilettes (avec quelques magazines ou des consoles vidéo portables)... et sont retrouvés morts quelques jours plus tard dans une véritable explosion de sang et de fluides corporels. Charmant, hein? Les scientifiques du monde entier s'arrachent les cheveux sans trouver le moindre indice, la moindre piste.

Tout ça n'inquiète que vaguement Timothy, 10 ans, joyeux gamin habitant un village du massif du Vercors. C'est bien connu, il ne se passe jamais rien ici. Et il est bien trop occupé à courir dans la montagne avec ses copains, Serge dit "Le Gros", et Bastien dit "La Raviole". Tous les trois font les quatre cents coups du matin au soir, libres comme le vent. Le monde décimé, ils le regardent distraitement comme un mauvais film de science-fiction, et se racontent des histoires épouvantables pour s'effrayer, sans trop y croire toutefois. Personne ne veut venir dans le Vercors, c'est pas un virus qui fera exception!

Les évènements vont pourtant leur donner tort, quand le père de La Raviole commence à présenter les symptômes d'une bonne "méga-chiasse", comme le dit poétiquement son fils. En rentrant de son escapade quotidienne, il trouve sa mère en larmes, et Croque-cimetière, l'entrepreneur de pompes funèbres. Son père a succombé. C'est le premier d'une longue liste (enfin, aussi longue que possible dans un village de 250 habitants)

Commence alors l'incroyable lutte des trois amis, bien décidés à ne pas laisser la Méga Chiasse anéantir leur petit village et leurs proches. Dans une fantastique course contre la montre, ils vont mettre en place les plans les plus rocambolesques pour sauver la vie des leurs... Le tout avec la complicité attendrie de Mamie Josée, qui parviendra à convaincre les villageois qui se pensent condamnés de toute façon d'entrer dans le jeu des enfants jusqu'au bout. Quarantaine, danse navajo de la guérison, incantations magiques inventées de toutes pièces, distribution de sirop à la fraise et talismans en pâte à sel: Timothy et ses amis ne sont jamais à court d'idées. Parviendront-ils à l'emporter face à la Méga-Chiasse?

Un film de science-fiction du terroir émouvant, plein d'humour, d'émotion et de suspense, une histoire d'amitié bouleversante mettant en scène la complicité de toute une communauté face à l'échéance fatale.

- Science-fiction du terroir? Qu'est-ce que t'as foutu, mon Rodgeure?
- J'innove, mon vieux, j'innove! Dans quelques années, tout le monde fera de la science-fiction du terroir! Tiens, on devrait embaucher une attachée de presse... Tu te souviens de la fille là, avec les seins...
- Ah ouais! La brune! J'me demande ce qu'elle est devenue...
- Sais pas. Bon, on fait quoi après les gamins mignons?
- Une fille à gros seins avec des flingues.
- Toujours subtil.
- Faut répondre aux attentes du public, Rodgeure. C'est la loi du marché!

[Nawak Arts Prod]

*Toussotement*

- Alors euh... Après le succès de nos dernières productions...




- La Nawak Arts Prod a le plaisir de vous présenter sa première série B: "Rien de grave", avec une réalisation exceptionnelle et visionnaire de Lisa McLean, la coqueluche des studios mais c'est pas une maladie, la coqueluche, patron?

Travis Oldson a tout ce dont il peut rêver: un job gratifiant, une épouse adorable, et deux filles aimantes. De son petit pavillon de banlieue, il regarde paisiblement les jours s'écouler, semblables les uns aux autres dans la douce quiétude du quotidien. Il est heureux. La recette du bonheur est simple: ne pas s'inquiéter pour des bêtises, et profiter de chaque instant.

Aussi ne se plaint-il pas des quintes de toux de plus en plus fréquentes, qui le laissent le souffle court. "Juste une mauvaise toux, ma chérie", insiste-t-il auprès de Nancy, sa femme. "Rien de grave".

Sa santé se dégrade, mais il reste sourd aux plaintes de sa femme et de ses filles.

"Juste une grosse fatigue, je travaille trop... Rien de grave".
"Juste un petit malaise, ça arrive à tout le monde! Rien de grave."

La situation va définitivement trop loin pour Nancy quand, après une nouvelle violente quinte de toux, elle aperçoit des gouttes de sang au creux de la main de son époux... "Juste un peu de sang, ma chérie... Rien de grave!"

Nancy explose. Travis est en train de jouer avec sa vie, et par la même occasion, avec le bonheur familial. Il faut qu'il admette qu'il y a un problème, qu'il comprenne qu'il est grand temps de voir un médecin!

Mais comment convaincre quelqu'un qui nie la réalité? Avec l'aide de ses filles, Nancy va tout tenter pour ouvrir les yeux de son mari, et le sauver avant qu'il ne soit trop tard.

- Les studios vous annoncent également la sortie d'une comédie, "Un jour pour moi", prévue le 8 avril, toujours avec Lisa McLean à la réalisation.



- Gloire à la... euh... Gloire à la Nawak Arts Prod!
- Plus de conviction, ma petite Julia, plus de punch!
- Oui, pardon... GLOIRE A LA NA... Mais ça en fait pas un peu trop? Je veux dire, je pense que c'est exagéré, non?
- Vous croyez vraiment qu'on vous paye pour penser, Julia?
- Non, patron, mais...
- Alors lisez le texte.
- *soupir* GLOIRE A LA NAWAK ARTS PROD!
- Eh ben vous voyez, quand vous voulez! Bernie, est-ce qu'on a gardé le CV de Stacy? Tu sais, l'ancienne attachée de presse?
- Les huissiers l'avaient saisi aussi...
- Bon bah on va devoir se contenter de celle-là, alors. Ahem. Soyez souriante, Julia, vous avez un gros capital sympathie dans le décolleté, ne le négligez pas!
- Pardon???

[Nawak Arts Prod]

- Après une période d'absence due à un pouche...

- Putsch, Julia, putsch!

- Oui patron... A un poutche des publicitaires du studio qui avaient décidé de se mettre en grève, mettant ainsi en péril le succès des films, la Nawak Arts Prod a le plaisir de vous présenter quelques unes de ses futures productions.




- La grève récente a sérieusement compromis le retentissement de films pourtant prometteurs, tels que "Tobby Superstar" ou "Woods", pourtant d'une qualité indéniable. Après de longues concertations et des tables rondes, la Nawak Arts Prod a décidé de licencier toute l'équipe du département pub. Et comme ils sont rancuniers, ils vont peut-être même les poursuivre en justice, s'ils trouvent un créneau dans leurs agendas.

La NAP s'engage à faire le nécessaire pour éviter de telles déconvenues à l'avenir, et à fournir toujours le meilleur des scénaristes exploités dans la cave.

-JULIA!
-Quoi? Je dois pas lire les trucs entre parenthèses? Je savais pas...

[cronos]

Oui il est très doué.